Apocalypsis

Quand j'ai proposé le thème de l'Apocalypse pour cette commande de la Cité-Musicale de Metz, je ne pensais pas écrire cette pièce pendant la pandémie du Covid 19 et encore moins pendant le confinement qui a suivi...
Aussi, la relecture du Livre de l'Apocalypse m'a révélé des aspects ignorés jusqu'alors, les symboles présents dans ce texte entrant particulièrement en résonance avec le contexte mondial actuel.
J'en ai tiré un texte utilisant trois langues, le français, l'anglais et le latin, variant ainsi la sonorité des phomèmes.
Huit séquences structurent l'oeuvre : 1. Prologue, 2. Visio, 3. 666, 4. Sept coupes, 5. Babylone, 6. Septième sceau, 7. Revival, 8. Maranatha.
La cinquième séquence sur la chute de Babylone introduit la deuxième partie qui ouvre sur la révélation finale (sens éthymologique du mot grec Apocalypsis).
Le compte à rebours de la sixième séquence fait allusion au nombre 19 de la Covid et amène le silence : On lit, dans le texte de l'Apocalypse, la phrase suivante : "Lorsque l'Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, environ une demi-heure...” (Ap. 8 v.1)
Un livre plein d'interrogation dont j'ai tenté d'évoquer le mystère.

Edith Canat de Chizy